Selon une médecin, la prise en charge des enfants n'est pas urgente dans 70% des cas (image d'illustration).Getty Images

7 décembre 20253 Views 5 min read

Suisse romande: les urgences pédiatriques voient leurs consultations augmenter et restent sous tension au-delà de l’hiver

Introduction : Habituellement très sollicitées entre novembre et janvier avec les épidémies respiratoires, les urgences pédiatriques de Suisse romande connaissent désormais une pression plus fréquente, parfois toute l’année. Des médias romands ont compilé des données récentes et décrivent une hausse des prises en charge, tandis que des centres dédiés hors hôpital se développent pour orienter les cas non vitaux.

Faits vérifiés

• En Suisse romande, la fréquentation des urgences pédiatriques progresse depuis plusieurs années, selon un bilan de la presse locale (Romandie) relayant des chiffres d’établissements hospitaliers et l’ouverture de structures complémentaires en ville (Lausanne notamment).
• À l’échelle européenne, la pression sur la pédiatrie est aussi nourrie par la recrudescence de plusieurs infections respiratoires au-delà de la seule bronchiolite, comme la rougeole et la coqueluche, ce que confirment des suivis récents d’organismes européens de santé publique cités par Euronews. (fr.euronews.com)

Développement

En Romandie, les services d’urgences pédiatriques restent traditionnellement sous tension en automne-hiver (pics de bronchiolite, grippe), mais les soignants constatent des hausses plus régulières et des attentes prolongées à d’autres périodes. Des facteurs se cumulent : reprise de circulation de maladies « en dents de scie » (retours de rougeole et de coqueluche en Europe), besoins de réassurance parentale, difficultés de rendez-vous rapides en cabinet et pénurie de spécialistes sur certains territoires. Pour désengorger, des centres d’urgences pédiatriques hors hôpital (par exemple à Lausanne) accueillent les cas non vitaux sur des amplitudes horaires étendues, et orientent vers l’hôpital seulement si nécessaire. Les autorités sanitaires européennes alertent par ailleurs sur l’importance de la vaccination (ROR contre la rougeole, rappels coqueluche), afin de limiter les vagues qui pèsent sur les services pédiatriques. (fr.euronews.com)

Désinformation et rumeurs

« Si un enfant va aux urgences, c’est forcément urgent » — Non. Les soignants rappellent qu’une part des passages relève de situations non vitales où un avis médical programmé, une permanence ou un conseil téléphonique suffisent. Les urgences hospitalières doivent prioriser les cas graves.
« La pression vient uniquement de la bronchiolite » — Simplification. La rougeole et la coqueluche ont nettement progressé en Europe en 2024–2025, contribuant à la demande de soins pour les enfants. (fr.euronews.com)
« Les hôpitaux romands sont en effondrement » — Faux. Les établissements s’adaptent (tri, renforts, filières spécialisées) et s’appuient sur des structures complémentaires pour mieux orienter les familles.

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Lexique

Désinformation : Information fausse diffusée volontairement pour tromper.
Rumeur : Information non vérifiée qui circule sans source fiable.
Clickbait : Titre accrocheur exagéré pour attirer des clics, parfois au détriment de la précision.

Exercice EMI

Pars d’un fait lu plus haut (ex. « recrudescence de la rougeole ») : 1) identifie la source ; 2) vérifie sur un second média de la liste blanche ; 3) repère les chiffres clés et le contexte (pays, date) ; 4) rédige 3 phrases factuelles sans adjectifs exagérés.