Le président de l’Assemblée populaire suprême, Kim Yong-nam, et le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, à Pyongyang, le 15 avril 2017.

25 novembre 20253 Views 5 min read

Corée du Nord : Kim Yong-nam, ancien président du présidium de l’Assemblée populaire suprême, est mort à 97 ans (KCNA)

Introduction : Les médias d’État nord-coréens (KCNA) ont annoncé la mort, à 97 ans, de Kim Yong-nam, qui a occupé de 1998 à 2019 la fonction honorifique de président du présidium de l’Assemblée populaire suprême — un rôle assimilé de chef de l’État sur le plan protocolaire. Kim Jong-un s’est recueilli devant sa dépouille et des funérailles d’État ont été programmées, selon la même source. (euronews.com)

Faits vérifiés

• Décès confirmé le 4 novembre 2025 par l’agence officielle nord-coréenne, relayée par Euronews ; âge annoncé : 97 ans. KCNA indique une « défaillance multiple d’organes » comme cause du décès, et précise que Kim Jong-un a présenté ses condoléances au bier du défunt. (euronews.com)
• Kim Yong-nam a été président du présidium de l’Assemblée populaire suprême (fonction protocolaire de chef de l’État) de 1998 à 2019. Ce rôle était essentiellement symbolique ; le pouvoir effectif relève du dirigeant du régime (Kim Jong-un). (euronews.com)
• Éléments de contexte concordants sur la nature protocolaire du poste et le fonctionnement du régime nord-coréen : dossiers de Courrier international (partenaire) décrivant la centralité du clan dirigeant et la dimension symbolique des fonctions étatiques hors cercle du « leadership ». (courrierinternational.com)

Développement

Selon KCNA, Kim Yong-nam est décédé à 97 ans d’une défaillance multiple d’organes. Kim Jong-un s’est rendu de nuit auprès du cercueil pour « exprimer ses condoléances », et une liste d’une centaine de membres du comité funéraire a été publiée avec Kim Jong-un en tête, pratique habituelle lors des funérailles d’État en Corée du Nord. (euronews.com)

Kim Yong-nam a tenu la présidence du présidium de l’Assemblée populaire suprême de 1998 à 2019. Cette fonction lui conférait un rôle de représentation internationale (accueil de dignitaires, missions officielles), sans empiéter sur l’autorité réelle du dirigeant nord-coréen. Il avait notamment conduit la délégation nord-coréenne à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang (2018). (euronews.com)

Désinformation et rumeurs

« Kim Yong-nam était le vrai chef de l’État » : Faux dans le sens du pouvoir effectif. Le poste qu’il occupait était principalement protocolaire ; l’autorité politique et militaire est concentrée entre les mains du dirigeant (actuellement Kim Jong-un). (euronews.com)
« Kim Yong-nam était un membre de la famille de Kim Jong-un » : Faux. Les sources rappellent qu’il n’était pas apparenté au clan dirigeant. (euronews.com)
« La cause du décès serait autre » : À ce stade, seule la version officielle (défaillance multiple d’organes) est publiée par KCNA et rapportée par Euronews ; aucune source de la liste blanche ne confirme une autre cause. (euronews.com)

Quiz interactif EMI

Réponds puis clique pour vérifier :

Lexique

Désinformation : Information fausse diffusée volontairement pour tromper.
Rumeur : Information non vérifiée qui circule sans source fiable.
Clickbait : Titre accrocheur conçu pour faire cliquer, parfois au détriment de l’exactitude.

Exercice EMI

Vérifie en binôme une info sensible : 1) Identifie l’événement, 2) Consulte au moins deux sources de la liste blanche (ex. Euronews + France Info/AFP si disponible), 3) Note ce qui est confirmé dans les deux, 4) Reformule l’info en quatre lignes en citant tes sources.

Je m’auto-évalue

[ ] J’ai identifié la source et la date de publication
[ ] J’ai comparé avec 2 médias de la liste blanche
[ ] J’ai vérifié que les images et termes (fonction, causes) correspondent aux textes
[ ] J’ai reformulé avec mes mots sans exagérer

Catégorie : Fact checking et désinformation

Sources utilisées (liste blanche) : Euronews – « North Korea’s ex-ceremonial head of state Kim Yong Nam dies at 97, state media says » (publié le 04/11/2025) ; éclairage de contexte sur la centralité du pouvoir et la nature protocolaire des fonctions dans le régime nord-coréen via Courrier international (dossiers et dépêches AFP). (euronews.com)