Des touristes marchent sur une passerelle en bois au-dessus d'un cratère dans la zone géothermique de Wai-O-Tapu à Rotorua, en Nouvelle-Zélande, le lundi 26 septembre 2011. Rotorua regorge de merveilles naturelles telles que des geysers, des piscines thermales et des boues bouillonnantes. ASSOCIATED PRESS - Dita Alangkara

Ukraine: 26 pays prêts à une « force de réassurance » après un accord de paix, annoncé à Paris le 4 septembre 2025

Introduction : Le 4 septembre 2025, une réunion à Paris de la « coalition des volontaires » a abouti à l’annonce que 26 pays sont prêts à contribuer à une présence de sécurité en Ukraine une fois un cessez-le-feu ou un accord de paix conclu. Cette force, dite de « réassurance », n’aurait pas vocation à remplacer l’armée ukrainienne ni à tenir la ligne de front. Le 5 septembre, Vladimir Poutine a menacé de considérer toute troupe étrangère sur le sol ukrainien comme une « cible légitime » si elle était déployée pendant les combats.

Faits vérifiés

• Jeudi 4 septembre 2025, à Paris, Emmanuel Macron a indiqué que 26 pays se disent disposés à déployer des troupes ou des moyens (terre/mer/air) en Ukraine pour sécuriser l’après-guerre, dans le cadre d’une « coalition des volontaires ». Cette présence interviendrait après un cessez-le-feu ou un accord de paix, et nécessiterait un soutien américain. (fr.euronews.com)

• Le concept de « force de réassurance » avait été détaillé au printemps 2025 : des contingents de quelques États européens pourraient être déployés dans des zones stratégiques, sans se substituer aux forces ukrainiennes, ni être une force d’interposition au contact. Pilotage envisagé par la France et le Royaume‑Uni. (fr.euronews.com)

• Contexte immédiat: le 3 septembre 2025, Volodymyr Zelensky s’est rendu en Europe (Copenhague puis Paris) pour préparer ces discussions avec des dirigeants européens et des responsables de l’UE et de l’OTAN. (fr.euronews.com)

• Le 5 septembre 2025, Vladimir Poutine a averti que des troupes étrangères déployées en Ukraine pendant les combats seraient des « cibles légitimes », rappelant le risque d’escalade en l’absence d’accord de paix. (fr.euronews.com)

Développement

Lors de la réunion de Paris, l’Élysée a mis en avant une approche graduée: l’objectif est de préparer l’architecture de sécurité d’après-guerre (garanties, entraînement, présence dissuasive), avec une contribution d’environ 26 pays prêts à assurer une présence en Ukraine une fois la paix conclue. Le président français a précisé que cette force n’aurait « pas vocation à se substituer » aux armées ukrainiennes ni à être en première ligne, mais à se positionner sur des sites stratégiques prédéfinis (par exemple des villes ou des bases), afin de décourager une reprise des hostilités. Les autorités françaises et britanniques sont citées comme moteurs de cette préparation, tout en soulignant la nécessité d’un appui des États‑Unis. (fr.euronews.com)

En amont et en marge de cette réunion, plusieurs étapes de coordination ont eu lieu au premier semestre 2025 (sommet du 27 mars 2025 et annonces de soutien supplémentaires), confirmant la volonté d’ancrer l’aide militaire et les garanties de sécurité dans la durée. (fr.euronews.com)

Désinformation et rumeurs

  • « Des soldats européens entrent en Ukraine dès cette semaine. » Faux. Le dispositif annoncé vise l’après‑guerre (après cessez‑le‑feu/accord), pas un déploiement pendant les combats. (fr.euronews.com)
  • « C’est une mission officielle de l’OTAN. » Faux. Il s’agit d’une coalition de pays volontaires, distincte d’un mandat OTAN, même si des responsables de l’OTAN sont associés aux discussions. (fr.euronews.com)
  • « Les États‑Unis dirigeront la force. » Inexact. Le pilotage a été présenté comme franco‑britannique; un soutien américain est jugé nécessaire mais Washington n’est pas annoncé chef d’opération. (fr.euronews.com)
  • « Moscou a accepté la présence de troupes étrangères. » Faux. Le 5 septembre, Vladimir Poutine a menacé de considérer de telles troupes comme des cibles si elles sont déployées pendant la guerre. (fr.euronews.com)

Quiz interactif EMI

Réponds puis clique pour vérifier :

  1. La « coalition des volontaires » annoncée à Paris le 4 septembre 2025 prévoit un déploiement après un cessez‑le‑feu ou un accord de paix.



  2. Il s’agit d’une mission officielle de l’OTAN décidée à Bruxelles.



  3. Le 4 septembre 2025, 26 pays se sont dits prêts à participer à cette force de réassurance.



  4. Le 5 septembre 2025, Vladimir Poutine a déclaré que des troupes étrangères en Ukraine seraient « des cibles légitimes » pendant les combats.





Lexique

  • Désinformation : Information fausse ou trompeuse diffusée intentionnellement pour manipuler l’opinion.
  • Rumeur : Information non vérifiée qui circule sans source fiable identifiée.
  • Clickbait : Titre accrocheur exagéré qui pousse au clic mais reflète mal le contenu réel.

Exercice EMI

Repère, dans trois articles différents sur le même sujet (coalition des volontaires), les éléments communs (dates, chiffres, citations) et les divergences. Note les sources et vérifie si elles décrivent un déploiement « pendant la guerre » ou « après un accord ».

Je m’auto-évalue

  • [ ] J’ai identifié la source et la date de publication
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  • [ ] J’ai vérifié le sens des citations et des chiffres
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Catégorie : Fact checking et désinformation

Sources utilisées : Euronews, articles publiés le 4 septembre 2025 (26 pays prêts à participer), le 27 mars 2025 (concept de force de réassurance) et le 3 septembre 2025 (préparation des rencontres), ainsi que la déclaration de Vladimir Poutine du 5 septembre 2025. (fr.euronews.com)

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