Usul accusé d’avoir collecté 300 000 euros pour un webdocumentaire non publié: il envoie des rushs à CheckNews et le projet est en production mais très en retard

Résumé de l’article

Qui : le vidéaste Usul, le Journal du dimanche (JDD) et CheckNews (service de vérification de Libération).
Quoi : après un article du JDD affirmant qu’Usul a récolté 300 000 euros pour un webdocumentaire qui n’a pas vu le jour, Usul a transmis à CheckNews des rushs prouvant que son film, intitulé « Societer… », est bien en production mais avec un gros retard.
Où : en France, dans les médias JDD et CheckNews/Libération, et sur le web (projet de webdocumentaire).
Quand : récemment, à la suite de la publication de l’article du JDD et de la réponse d’Usul adressée à CheckNews.
Pourquoi : pour contester l’idée d’un projet abandonné et apporter des éléments concrets (rushs) montrant l’avancement, tout en reconnaissant un important retard.


Niveau et public cible

CM2 – Élèves (cycle 3) / Collégiens / Citoyens débutants EMI

Objectifs pédagogiques

  • Comprendre : la chaîne de l’information dans ce cas précis: une accusation médiatique (JDD) puis une vérification avec éléments de preuve (rushs) fournis à CheckNews, qui conclut que le webdocumentaire est en production mais très en retard.
  • Identifier : des indices possibles de manipulation ou d’exagération (titre choc, chiffre rond et marquant, absence de preuves visibles au départ, confusion entre projet « annulé » et « retardé »).
  • Vérifier : comment on recoupe une information similaire: rechercher la source initiale, demander des preuves matérielles (extraits, planning, partenaires), et lire les enquêtes de fact-checking.

Contenu du cours

« Mis en cause par un article du JDD, Usul a transmis à CheckNews des rushs de son webdocumentaire Societer…, lequel est en production, mais accuse un gros retard. »

À partir de cet exemple, on apprend qu’une affirmation médiatique (ex: “300 000 euros pour un film qui n’existe pas”) doit être vérifiée. Ici, le vidéaste répond en envoyant des rushs (séquences brutes) à un service de vérification. Cela montre que le projet existe, même s’il est en retard. En EMI, on distingue donc: 1) l’accusation initiale; 2) la réponse documentée; 3) l’état réel du projet (en cours mais tardif). Bonne pratique: toujours chercher les sources, les preuves concrètes et le contexte (délais de production, contraintes techniques, financement, calendrier annoncé).

  • Étape 1 : repérer la thèse de l’article initial (ici: “une grosse somme pour un film qui n’a pas vu le jour”).
  • Étape 2 : identifier la réponse et les preuves (ici: rushs envoyés à CheckNews; confirmation que le projet est en production).
  • Étape 3 : conclure prudemment: le projet n’est pas sorti à la date prévue, mais il existe. Nuancer “inexistant” vs “en retard”.

Mots-clés simplifiés

  • Rushs : images brutes tournées pendant un tournage, non montées.
  • Fact-checking : vérification indépendante d’une information par des journalistes spécialisés.
  • Webdocumentaire : documentaire pensé pour Internet, souvent interactif ou diffusé en ligne.

Exemples concrets reliés à l’article

  • Exemple 1 : un titre annonce “300 000 euros pour un film fantôme”. Avant de partager, on cherche: qui l’affirme? quelles preuves? y a-t-il une réponse de l’intéressé?
  • Exemple 2 : l’auteur mis en cause montre des rushs. Cela ne prouve pas que le film est fini, mais que le tournage existe. C’est une preuve partielle à intégrer dans l’analyse.
  • Exemple 3 : confondre “retard” et “annulation” change la perception du public. L’EMI apprend à employer des mots précis pour éviter les idées fausses.

Quiz interactif EMI

Réponds puis clique pour vérifier :

  1. Quel média a mis en cause Usul au départ ?



  2. À qui Usul a-t-il transmis des rushs pour appuyer sa réponse ?



  3. Quel est l’état du webdocumentaire selon l’enquête mentionnée ?



  4. Quel montant est évoqué dans la polémique autour du financement ?





Fiche synthétique

  • Point clé 1 : une accusation médiatique peut être nuancée par des preuves concrètes: ici, des rushs montrent un projet en cours malgré un retard.
  • Point clé 2 : le chiffre marquant (300 000 euros) attire l’attention mais ne suffit pas: il faut vérifier l’existence du projet et son avancement réel.
  • Point clé 3 : méthode EMI: identifier la source initiale, chercher une réponse argumentée, analyser les preuves matérielles et distinguer “retard” de “abandon”.

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